philo, quand tu nous tiens...
plus sérieusement, répondre à ce genre de question demande du temps pour formuler une argumentation, et je n'en ai malheureusement pas assez...
Je mets quand même quelques réflexions autour de l'histoire...
une idée toute simple que beaucoup ont du reprendre en exemple pour appuyer leurs idées : le devoir de mémoire face à l'atrocité du nazisme, l'histoire nous permet donc de tirer des leçons afin de ne pas les réitérer...
Mais on pourrait aussi y opposer l'idée suivante : l'objectivité de la connaissance en question, en entendant par la non seulement l'impartialité du récit historique, mais aussi sa conformité aux évènements. On pourrait ajouter en ce sens que l'historien a souvent une méthode d'approche subjective, compte tenu qu'elle concerne des hommes, des comportements porteurs de sens, des intentions souvent obscures qu'il convient de déchiffrer...
si l'histoire nous échappe, cela ne vient pas de ce que nous ne la faisons pas, cela vient de ce que l'autre la fait aussi...
On peut aussi parler des mass média, car avec la mondialisation, l'histoire contemporaine se vit de plus en plus au présent... écrire l'histoire c'est de plus en plus concourir à l'histoire présente, permettant de déceler les choix fondamentaux, les orientations et les valeurs de son présent comme le suggère le terme grec historia qui signifie recherche (d'authenticité et de vérité). Ainsi à travers elle, l'homme peut prendre conscience de lui même...
bon après reste à appliquer tout ca à l'action politique ^^