ca y est c'est dit
c'est précisé
ou au moins tu auras essayé
puisque ce sentiment qui t'étreint
toi meme tu ne savais pas le décrire
malgré le refus
le désavoeu
la negation de ce en quoi tu croyais
un soulagement t'emplit
comme si c'etait ce que tu voulais
ce que tu te voilais
le caché de ton ame
l'enfoui de ton esprit
le désordre t'entoure
l'ordre te torture
tu veux sortir
pourtant
la mort
issue attrayante
troisieme porte du couloir
la lumière de la fenetre
s'est voilée depuis quelque temps
elle s'en est allée pour longtemps
le jour suivant
a l'aube
elle
toujours elle
n'est pas revenue
le givre les a emportés
les feuilles de l'automne
tombées s'envolent
elles gisent brisées
par la nature
Le soleil l'a emporté avec lui, derriere les nuages, caché a ta vue, et tu vivras encore des mois, dans la nuit. La raison n'explique pas ces passages, où, transi, tu avais un espoir flou en un futur bien moins que certain. La peur a fait mourir tes sentiments et tu meurs de ne
plus en avoir maintenant. Le changement n'existe plus.
Tu te hais tel que tu es. Un don, peut etre, une malédiction, surtout, qui t'oblige a penser, a comprendre a quel point tu es imparfait, a quel point tu te déplais. Tu te bornes a te dire que l'avis des autres t'importe peu, ils sont ton refuge, ta bouche, tes yeux, ton ame. Indifférent, tu ne te controle plus. Les rires, les paroles sonnent faux, ils sont artificiels, créés par un mauvais clown. Tu préfères te taire, mais les mots que tu ne dis pas te font mal...