Les fêtes!

un sjt pr discuter des fêtes connues, françaises ou non, telles Halloween, la toussaint, le 14 Juillet,Noël,....
expliquez ns un peu ce que vs en penser et dites ns ce que vs faites généralement lors de ces gdes occasions!
pour commencer, com ns sommes en plein mois d'Octobre, vs pvez ns parler d'Halloween...qui se fêtera le 31 Octobre!

un peu d'histoire pdt k on y est...

D'où vient la fête d'Halloween ?
La fête d'Halloween vient des Gaulois. Le 31 octobre était la fin de l'été et de l'année. Le soir, les Gaulois éteignaient le feu, puis se rassemblaient en cercle et allumaient un nouveau feu pour honorer le dieu du soleil et effrayer les esprits diaboliques. La fête de Samain était la plus importante des fêtes gauloises. Les Gaulois se grimaient et portaient des costumes effrayants. Plus tard cette fête est devenue la fête des Saints. Les coutumes ont disparu de France pour se développer en Ecosse, en Irlande, et en Angleterre. Plus tard, Halloween devint la fête nationale aux Etats-Unis.

La légende de Jack-o-Lantern
C'est une légende irlandaise qui est à l'origine de l'utilisation de la citrouille lors d'Halloween. La lanterne de Jack, c'est une citrouille évidée dans laquelle on a mis une chandelle

je savé ke cété une fete celte mais je savé pa ke cété francé a la base merci

merci de toutes cette precision historique madame popins

pask moi sa me fait marrer tout les abruti que disent " wééé moi je fait pas haloween pask c americain etc...."

ne pas feter haloween est une chose, avoir de bon argument en est une autre !

tien une question : vous savez pk le pere noel est rouge ? oui je pense que vous le savez ...

oui Naheu je sais pourquoi le père Noël est rouge mais je vais laisser les autres répondre et moi je vais "buller" dans mon coin (si tu me suis )

Il est vrai que "peu" de monde savent encore aujourd'hui qu'Halloween est une fête d'origine celtique et non américaine. Cependant cette fête a surtout été reprise en France car elle avait un fort potentiel marketing.
Mais bon c'est toujours marrant de faire la fête et de se déguiser.
Mais je me demande si Halloween à terme ne sonnera pas le glas du "Mardi gras"... D'ailleurs quelqu'un connait il l'origine du mardi gras ?

NAHEU a écrit:

tien une question : vous savez pk le pere noel est rouge ? oui je pense que vous le savez ...

SAINT NICOLAS ET LE PERE NOEL

C'est Saint Nicolas qui a inspiré le Père Noël.
On retrouve dans la représentation du Père Noël tout ce qui faisait la symbolique du personnage de Saint Nicolas :
la longue barbe blanche, la mitre qui est devenu un bonnet de fourrure, le grand manteau rouge. Il voyage dans un traîneau tiré par des rênes, Saint Nicoals voyageait sur le dos d'un âne. Pour cette raison, dans certaines régions de France, les enfants déposent sous le sapin de Noël, un verre de vin pour le Père Noël et une carotte pour son âne.

Chaque région de France lui donna un nom différent :

le Père Noël est appelé " Chalande " en Savoie,
" Père janvier " en Bourgogne et dans le Nivernais,
" Olentzaro " dans le pays basque ou encore
" Barbassionné " en Normandie.

Saint Nicolas a été importé aux Etats-Unis au XVIIe siècle par les immigrés allemands ou hollandais où il aurait pris une l'ampleur commerciale que nous connaissons actuellement, subit des transformations vestimentaires et culturelles pour se transformer en un Père Noël plus convivial et serait ensuite revenu en Europe.

Pour les américains, Saint Nicolas est Sinter Klaas qui devint Santa Claus.

En 1809,l'écrivain Washington Irving parle pour la première fois des déplacements aériens de Saint-Nicolas pour la traditionnelle distribution des cadeaux.
Ensuite 1821 : un pasteur américain, Clément Clarke Moore écrivit un conte de NOËL pour ses enfants dans lequel un personnage sympathique apparaît, le Père Noël, dans son traîneau tiré par huit rennes.
Il le fit dodu, jovial et souriant, remplaça la mitre du Saint Nicolas par un bonnet, sa crosse par un sucre d'orge et le débarrassa du Père Fouettard. L'âne fut remplacé par 8 rennes fringuants.

C'est à la presse américaine que revient le mérite d'avoir réuni en un seul et même être les diverses personnifications dispensatrices de cadeaux.

En 1860, Thomas Nast, illustrateur et caricaturiste à l'emploi du journal new-yorkais Harper's Illustrated Weekly, revêt Santa-Claus d'un costume rouge, garni de fourrure blanche et rehaussé d'un large ceinturon de cuir. Pendant près de 30 ans, Nast illustra au moyen de centaines de dessins tous les aspects de la légende de Santa Claus connu chez les francophones comme étant le père Noël.
En 1885, Nast établissait la résidence officielle du père Noël au pôle Nord au moyen d'un dessin illustrant deux enfants regardant, sur une carte de monde, le tracé de son parcours depuis le pôle Nord jusqu'aux États-Unis.

L'année suivante, l'écrivain américain George P. Webster reprenait cette idée et précisait que sa manufacture de jouets et "sa demeure, pendant les longs mois d'été, est cachée dans la glace et la neige du pôle Nord".

L'événement qui contribua certainement le plus à l'unification de ces personnages fut sans aucun doute la publication du fameux poème de Clement Clarke Moore. Intitulé "A Visit From St. Nicholas", ce poème fut publié pour la première fois dans le journal Sentinel, de New York, le 23 décembre 1823. Repris les années suivantes par plusieurs grands quotidiens américains, ce récit fut ensuite traduit en plusieurs langues et diffusé dans le monde entier.

C'est en 1931, que le père Noël prit finalement une toute nouvelle allure dans une image publicitaire, diffusée par la compagnie Coca-Cola. Grâce au talent artistique de Haddon Sundblom, le père Noël avait désormais une stature humaine (le rendant ainsi plus convaincant et nettement plus accessible), un ventre rebondissant, une figurine sympathique, un air jovial et une attitude débonnaire. La longue robe rouge a été remplacée par un pantalon et une tunique. Ceci est plus marqué aux Etats Unis, car en France, le père Noël a conservé une longue robe rouge.
Coca Cola souhaitait ainsi inciter les consommateurs à boire du Coca Cola en plein hiver.
Ainsi, pendant près de 35 ans, Coca-Cola diffusa ce portrait du père Noël dans la presse écrite et, ensuite, à la télévision partout dans le monde. L'idée que les enfants se font aujourd'hui du père Noël est fortement imprégnée de cette image.

Et si le Père Noël était un Roi mage ?
Une légende russe raconte qu'il existe un 4e Roi mage, qui conduit sur la steppe un traineau tiré par des rennes et rempli de cadeaux pour les enfants. Depuis 2000 ans il a renoncé à trouver l'enfant Jésus, alors il comble de cadeaux les enfants qu'il rencontre en cours de route.

Et la Mère Noël dans tout cela ?

Ce n'est que depuis quelques années que l'on a « marié » le Père Noël, apparemment pour des raisons purement commerciales. Il se peut aussi que l'on se soit inspiré de certains pendants féminins du Père Noël tirés des légendes anciennes.

Octobre 2001 : La Commission européenne dit non à la Mère Noël

La loi sur l'égalité des sexes en vigueur au sein de l'Union n'oblige pas le Père Noël à avoir un équivalent du sexe féminin, a décrété la Commission européenne. La Commission a rejeté, pour le motif qu'il s'agissait d'un « coup de marketing », une demande introduite par le groupe de distribution britannique Woolworths qui, selon l'instance européenne, entendait vendre des costumes de Mère Noël aux côtés de ceux du Père Noël au nom de la clause sur l'égalité des sexes. (Reuters)

Legolas a écrit:

D'ailleurs quelqu'un connait il l'origine du mardi gras ?

MARDI GRAS

La signification du mardi gras
Le mardi gras ouvre la période pascale qui est un moment essentiel dans le calendrier chrétien, durant lequel la gaieté et la tristesse alternent, jusqu'à la fête de Pâques elle-même, jour de joie et d'espérance.
Pour préparer Pâques et se purifier, les Chrétiens pratiquent le carême, période de jeûne et d'austérité qui dure 40 jours en souvenir de la retraite de Jésus dans le désert. Par opposition à cette austérité, un jour d'abondance et de joie précède le début du carême : le mardi gras. Ce jour est appelé " gras " car traditionnellement l'huile et le beurre sont des ingrédients liés aux festins. A mardi gras, les excès sont permis, aussi bien dans la consommation de nourriture (les crêpes) que dans l'apparence vestimentaire (le carnaval). On dit que la tradition de faire des crêpes à mardi gras vient de la nécessité d'épuiser les réserves d'oeufs et de beurre qui ne seront pas utilisées durant le carême

Les traditions festives de Mardi Gras
A mardi gras, la coutume veut que les enfants se déguisent et que l'on mange des crêpes. Nous vous proposons donc à cette occasion d'envoyer des dromacrêpes virtuelles à tous vos amis pour les allécher. Mais vous pouvez également leur envoyer des recettes de crêpes afin de les inciter à se mettre aux fourneaux. Il ne vous reste plus ensuite qu'à espérer qu'ils vous inviteront à les déguster !

Oh bah Pop tu m'as coiffé au poteau j'allais faire la présentation de mardi - gras !

Legolas a écrit:

Mais je me demande si Halloween à terme ne sonnera pas le glas du "Mardi gras"...

Personnellement, je ne le crois pas, à la campagne on fête beaucoup plus le carnaval que Haloween, qui commence à se répandre depuis quelques années, alors que le carnaval existe depuis des siècles!!! (je parle de se déguiser bien sur).
Bref j'adore fêter le carnaval, je le fête depuis toute pitite !!!!! Si j'aime ma mère c'est pour ça en partie, elle nous faisait nos costumes lorsqu'on était petits, je regrette cette époque...
J'ai eu pleins de costumes, abeille, mon frère cocinelle (carré, car on avait pas de carton rond ) princesse , paysanne, rockeuse , Mercredi Adams... héhé et j'en oublie surement, enfin bon je raconte ma vie en plus là

Et maintenant pour illustrer les propos de Popins, quelques images :

Illustration de Saint-Nicolas, c'est par lui que tout commence :





Le père Noël vu transformé par les pubs coca cola de Haddon SUNDBLOM :






Joyeux noël HO HO HO


Oui je sais, je suis un peu en avance, mais mieux vaut le dire trop que pas assez

"Edit Pop : dsl mam'zelle Sassa! tu m'en veux pas?!! "

LA TOUSSAINT

FÊTE DE LA TOUSSAINT (1er novembre)

1. Que nous apporte la participation à la fête de la Toussaint ?
Cette fête rassemble bon nombre de pratiquants occasionnels qui viennent prier pour leurs morts. Sans doute ce n'est pas l'objectif de la fête de la Toussaint, mais leur participation peut être l'occasion pour eux de reprendre conscience du sens de la vie humaine. La Toussaint leur rappelle que la vie humaine s'achève dans la vie totale avec Dieu au delà de la vie terrestre. L'évocation des saints du ciel nous apporte une lumière pour la vie actuelle.

La fête de la Toussaint témoigne de l'espérance chrétienne devant la mort. Elle atteste qu' à la fin de notre existence terrestre la vie n'est pas détruite, elle est transformée. C'est la fête de la vie éternelle, la fête du ciel. Chaque personne est appelée à ressusciter un jour avec le Christ et à être associée à sa résurrection et à son bonheur éternel. La Toussaint est la fête joyeuse de la victoire du Christ dans la vie de beaucoup d'hommes.

La Toussaint est la fête de tous ceux qui sont admis à partager le bonheur de Dieu. Ils nous attendent et nous tendent la main : grands saints et saints anonymes qui ont entendu le message des béatitudes et y ont répondu. C'est la fête de tous les saints connus et inconnus, la fête de la grande foule des saints qui n'ont pas été canonisés.

2. Quelle est l'origine et l'histoire de la fête de la Toussaint ?
La fête de la Toussaint ne tire pas son origine des textes bibliques, comme le font la plupart des grandes fêtes liturgiques.

La fête de tous les martyrs était célébrée en Orient à partir du 4eme siècle. C'était le dimanche qui suit la Pentecôte à l'église d'Édesse, le 13 mai à Antioche. Actuellement les églises de rite byzantin célèbrent la Toussaint le dimanche après la Pentecôte

La fête du 13 mai s'est diffusée à Rome au 7eme siècle. Ce fut, en 610, à l'occasion de la transformation du temple païen du Panthéon dédié à tous les dieux en une église dédiée à tous les martyrs, sous le nom de Sainte Marie des martyrs.

Au 8eme siècle. les moines irlandais qui évangélisaient la Gaule se trouvèrent confrontés au paganisme celtique et à la fête païenne du Samhain qui était fêtée au mois de novembre et qui marquait le début de la moitié sombre de l'année. Le 1er novembre était à la fois le nouvel an celtique et la fête des morts ou plus exactement de la communication entre les vivants et les morts. Pour combattre cette fête païenne, ils demandèrent à Charlemagne d'instituer une fête de tous les saints le 1er novembre substituant ainsi les saints aux âmes des morts. En 835 sur l'ordre de Louis le Pieux, la fête de la Toussaint, qui existait déjà à Rome, fut instituée en France à l'occasion d'un voyage du pape Grégoire IV.

En 1580 le pape Sixte IV fait de la Toussaint une grande fête chrétienne, mais c'est seulement Pie X (+ 1914) qui en fait une fête avec obligation d'assister à la messe.

LITURGIE DE LA TOUSSAINT

3. La messe de la Toussaint

Les textes de la messe évoquent la foule des saints et indique le chemin vers la sainteté.

La vision de l'Apocalypse (Ap 7/2...14) montre la foule de ceux qui ont suivi le Christ et qui sont passés par la grande épreuve. C'est une foule immense de toutes nations en vêtements blancs avec des palmes à la main.

L'évangile des Béatitudes (Mt 5/1-12) nous indique la voie qui nous conduit au bonheur du Royaume des cieux. "Bienheureux les cœurs purs, les miséricordieux, les artisans de paix..." Réjouissons nous : notre récompense sera grande dans les cieux"

A la place de la Prière universelle, on chante souvent la Litanie des saints de la vigile pascale

En écho à la vision de l'apocalypse, certaines paroisses proposent aux membres de l'assemblé de porter un vêtement blanc (écharpe, foulard, pull...)

LA TOUSSAINT DANS LE MONDE

7. Dans quel pays la Toussaint est elle un jour férié ?En Europe, La Toussaint est un jour férié en France, en Belgique, au Luxembourg, en Autriche, en Pologne, en Finlande, en Italie, au Portugal et en Espagne.

Elle n'est pas jour férié en Angleterre, en Irlande, en Allemagne, aux Pays bas, en Suisse, au Danemark, en Norvège, en Suède, en Grèce.

8. La fête de la Toussaint au Mexique

Le Mexique célèbre ses morts pendant 2 jours " los dios de los muertos". Ces fêtes mixent les rituels funèbres des ancêtres indigènes ( voyage de l’âme au pays des morts, de la communication entre les morts et les vivants) et les notions chrétiennes du ciel, de l'enfer et du purgatoire. La fête du 1er novembre est dédiée aux Angelitos (petits Anges) , les enfants qui ont quitté le monde des vivants. Sur la place du marché, les bonbons en forme de petits cercueils multicolores se mélangent aux têtes de mort en sucre et aux squelettes en chocolat. On consomme en famille des pâtisseries en forme d'ossements.

Le lendemain 2 novembre, célèbre la mort des adultes. Les aztèques célébraient en en effet deux fêtes des morts : l'une pour les enfants et l'autre pour les adultes.

9. Le nom de la fête de la Toussaint en différentes langues
Todos los santos (en Espagnol), Todos santos (en Portugais),

Toussaint (en Français), Ognissanti (en Italien)

All saint's day (en Anglais), Allerheiligen (en Allemand)

ASPECT ŒCUMÉNIQUE ET INTERRELIGIEUX

10. La Toussaint et le jour des morts pour les orthodoxes et les protestants
*Les orthodoxes
Ils célèbrent la Toussaint le premier dimanche après la Pentecôte. Ils l'appellent Dimanche de tous les saints. Le culte des saints est très important dans l'orthodoxie
*Les protestants
Les protestants ne célèbrent pas la fête de la Toussaint, car ils n'ont pas de vénération particulière pour les saints. De plus, ils ne prient pas pour les défunts. Cependant beaucoup de protestants vont ce jour là entretenir la tombe de leurs ancêtres.
*Les juifs et les musulmans
Pour les juifs, aucun jour n'est dédié aux morts, il n'y a pas de fête des morts. Cependant, on fait la commémoration des morts de la Shoah

De même il n'existe pas de jour dédié au morts dans la religion musulmane. Le Coran n'indique aucune célébration anniversaire pour les morts

alors la je t'aplaudis des deux mains et des 2 pieds madame popins !!!

tes messages sur les fete sont geniaux ! clairs structuré et tou et tou !!!

j'aimerais bien t'avoir comme prof !

Edit pop: tu sais, c po bien compliké, je trouve tt sur le net et je structure après...pi com g lancé le sjt, je me dois d'assurer son existence!

Pâques, fête chrétienne !!

La fête chrétienne de Pâques est destinée à rappeler le souvenir de la résurrection de Jésus-Christ. On réservait autrefois ce jour pour le baptême d’un grand nombre de catéchumènes.

De sa date dépendent chaque année toutes celles des fêtes dites "mobiles". Son établissement a donné lieu à de nombreuses discussions avant d’être fixé au dimanche qui suit le 14ème jour de la lune qui commence en mars.

Le temps pascal, qui va du jour de Pâques à la veille du dimanche de la Trinité, est marquée dans la liturgie par de nombreuses manifestations de joie. Depuis le décret du 4ème concile de latran (1215), il est ordonné à tous les fidèles ayant atteint l’âge de discrétion de communier, ou, selon l’expression consacrée de "faire ses pâques", au moins une fois chaque année, au temps de Pâques. Ce temps, qui est aussi appelé temps pascal, ne correspond pas au temps pascal liturgique. Il est déterminé par l’évêque de chaque diocèse, et comprend habituellement la quinzaine qui précède la fête de Pâques, et la quinzaine qui la suit.

Les oeufs, tout un symbole...

La tradition d’offrir des oeufs décorés, teints ou travaillés est bien antérieure au christianisme. L’oeuf est sans doute le plus vieux et le plus universel symbôle de vie et de renaissance notamment et de multiples rituels lui ont été associés depuis la nuit des temps.
Ainsi, les égyptiens et les perses avaient pour habitude de teindre des oeufs aux couleurs du printemps et de les offrir à leurs proches pour symboliser le renouveau de la vie.

En Ukraine, l’acte de décorer les oeufs (appelés alors pysanky) était rituellement associé à la venue du printemps dès la préhistoire.

Le jour de Pâques, au XIIIème siècle, à Paris, les clercs des églises, les étudiants de l’Université ainsi que les jeunes gens des différents quartiers s’assemblaient sur les places publiques et formaient un long cortège en tête duquel on retrouvait bannières, tambours et trompettes. Ils se rendaient en choeur sur le parvis de l’église cathédrale, où ils chantaient une partie de l’office appelée "Laudes" puis ils s’éparpillaient dans les rues où ils faisaient la quête des oeufs de Pâques.

La tradition voulait que l’on s’envoit des oeufs teints en rouge ou en bleu et bariolés de diverses couleurs entre parents, amis et voisins. Enfants et domestiques recevaient également des présents.

Les druides et...l’Oeuf de serpent...

Dans l’antiquité gauloise, les druides attribuaient des qualités merveilleuses à l’oeuf de serpent (pierre en forme d’oeuf), qu’ils croyaient formée de bave que jetaient les serpents lorsqu’ils étaient entrelacés. Quand ils en avaient trouvé un, ils s’en saisissaient et s’enfuyaient au galop. Ils pensaient que les serpents ne cessaient de suivre le cavalier que lorsque une rivière les séparait.

Ces oeufs de serpent ne seraient en fait rien d’autre que des oursins fossiles qui abondaient dans certains coins.

Dans le courant des deux derniers siècles, on portait, à l’issue de la messe de Pâques, des corbeilles d’oeufs dorés dans le cabinet du roi, qui les distribuait à l’assistance. On dit que Louis XIV fit parvenir à Melle de Lavallière un oeuf de Pâques contenant un morceau de la vraie croix. Quant-à Louis XV, il distribuait à ses courtisans des oeufs gravés ou peints.

Watteau, Bouchet, Lancret en décorèrent qui devinrent de véritables oeuvres d’art.
Sous l’empire, on offrait aux élégantes des oeufs en sucre candi ornés de fanfreluches et garnis de friandises. Et Mallarmé écrivait des vers sur ceux qu’il offrait.

Les oeufs décorés les plus célèbres sont sans aucun doute ceux créés par le bijoutier Peter Carl Fabergé (1846-1920). L’oeuf commandé en 1884 par Alexandre III fut le premier d’une longue série (plus de 40 au total) réalisée pour les deux derniers tsars de la Russie Impériale.


Locutions et Proverbes

Ne pas savoir tourner un oeuf
(être très maladroit)
pondre sur ses oeufs
(vivre tranquillement de ses rentes)
Être fait comme quatre oeufs
(être mal habillé)
Tondre sur un oeuf ou chercher des poils sur un oeuf
(être avare)
Veux-tu des oeufs, souffre le caquetage des poules(les avantages vont de pair avec des inconvénients
qu’il faut bien accepter )

Pâques chez nos voisins

La fête de Pâques est célébrée partout dans le monde avec des coutûmes variables d'un pays à l'autre comme le montrent ces quelques exemples.

Australie
Le Vendredi Saint est le seul jour de l'année où vraiment tous les magasins sont fermés. Le jour de Pâques, les enfants cherchent les oeufs apportés par le lapin de Pâques et cachés dans les jardins.

Italie
Un prêtre bénit les oeufs de Pâques que les maîtresses de maison placent au centre de la table dressée le Dimanche de Pâques. Elles disposent ensuite le repas tout autour.

Mexico
La veille de Pâques, des milliers de personnes envahissent les rues à la nuit tombée. Elles battent, pendent ou brûlent symboliquement des images de Judas, pour sa trahison. Des pinats à l'effigie de ce dernier libèrent en se déchirant quantité de sucreries.

Arménie & Syrie
Les prêtres invitent les plus démunis à entrer dans leur église. Ils leur lavent les pieds, en souvenir de ce geste de Jésus envers ses disciples, et leur remettent des présents.

France et autres pays européens
Les cloches ne sonnent pas du Vendredi Saint au Dimanche de Pâques. Une légende dit que les cloches se rendent à Rome où elles se chargent d’oeufs de Pâques qu’elles répandent à leur retour dans les jardins. Les enfants n’ont alors plus qu’à les chercher.

Irlande
Au point du jour, on mange des oeufs pour rompre le Carême et plus tard, dans la journée, on danse pour gagner de délicieux gâteaux

Bulgarie
Un ou deux jours avant Pâques, les familles chrétiennes ont pour coutûme d’envoyer une miche de pain et 10 à 15 oeufs teints en rouge à leurs amis turcs qui se sentent honorés par ces présents. Le messager qui vient porter ces oeufs reçoit traditionnellement un peu de monnaie en échange.

"Joyeuses Pâques" en langues étrangères

KALO PASKA (grec)

FOUAI HWO GIE QUAI LE (chinois)

EID-FOSS’H MUBARAK (arabe)

SRETUN USKRS (croate)

VESELE VANOCE (tchèque)

FROHE OSTERN (allemand)

BUONA PASQUA (italien)

SOUK SAN VAN EASTER (laotien)

SREKEN VELIGDEN (macédonien)

Le Carême, 40 jours pour préparer Pâques :
un temps privilégié de rencontre, de partage, de ressourcement, de conversion.

Le Carême vient d'un mot latin qui signifie " quarante ". Pendant 40 jours, les chrétiens vont se préparer à célébrer la fête de Pâques.

Quarante est un chiffre symbolique qui dans la Bible veut signifier le temps nécessaire à la réalisation de quelque chose. Il est le temps d'une gestation, d'une génération.

C'est un temps d 'attente, d'accomplissement :
-Il faudra 40 jours et 40 nuits pour que les eaux du Déluge recouvrent la terre.
-Le séjour d'Elie et de Moïse sur le Sinaï (la Montagne de Dieu) a duré 40 jours.
-Dieu accordera 40 jours aux Ninivites pour se convertir.
-Jésus sera envoyé par l'Esprit au désert pendant 40 jours pour y être tenté.
-Le temps de notre propre Carême.

Le prêtre porte durant le Carême des vêtements de couleur violette.
Le violet est la couleur de l'obéissance, et du service.
On utilise la même couleur pour les enterrements : c'est le passage de la mort à la vie éternelle.

Le " calendrier Romain " qui règle dans l'Eglise catholique les étapes de l'année liturgique définit ainsi le Carême :
" C'est un temps ordonné à la préparation de la célébration de Pâques : la liturgie du Carême, prépare les catéchumènes (adultes catéchisés en démarche de baptême), et les fidèles, par la commémoration du baptême et par la pénitence à célébrer le mystère Pascal. Il va du mercredi des Cendres à la messe du Jeudi saint. "

Un temps à l'écoute de la parole, de partage et de prière pour nous conduire jusqu'à Pâques
Le Carême nous invite à prendre la route en fondant notre vie sur la parole de Jésus, vers des
terres nouvelles.
Le Christ ressuscité est au cœur de notre démarche, ces quarante jours à travers le quotidien
de notre vie nous préparent à passer avec Lui de la mort à la Vie.
Le Carême se vit à la lumière de Pâques, il peut nous aider à progresser dans la connaissance
et la fidélité au Christ.
Le Carême consiste à se laisser conduire par la parole de Dieu, à se défaire de ses faiblesses et de ses manques d'amour. C'est une période de transformation, de changement, de conversion.

Historique du carême

Le premier but du Carême est la préparation des fêtes pascales.
La première mention de son existence est mentionnée en 325 par le Concile de Nicée.

Concile : étymologie latine formé de " cum " : ensemble et " calare " : appeler. Ce qui signifie : assemblée convoquée. C'est l'équivalent du mot grec " eklesia ".

A ses origines, il se présente comme un temps de préparation des " catéchumènes " au baptême, et des pénitents à la conversion.
A Rome dès le III° siècle on célèbre une fois par an lors de la nuit pascale le baptême des adultes catéchisés que l'on nomme : " catéchumènes ".

Ces quarante jours de carême étaient mis à profit pour la préparation des catéchumènes ainsi que celle des pénitents admis à la réconciliation le Jeudi saint lors de la pénitence publique.
Puis, assez rapidement l'Eglise associera à cette démarche de préparation vers Pâques l'ensemble des fidèles.

Savez-vous ce qu'est un pénitent public ?
Aux premiers siècles de l'Eglise, les pénitents qui avaient gravement péché et dont le comportement pouvait scandaliser leurs frères, étaient exclus pour un temps plus ou moins long de la communauté.
Le mercredi qui précède la première semaine de carême, l'Evêque leur imposait sur la tête les cendres devant toute l'assemblée réunie. Puis, il leur fixait la pénitence et les conduisait à la porte de l'Eglise pendant que la communauté priait pour eux.
Leur réconciliation et leur réintégration dans l'Eglise (qui pouvait selon les cas avoir lieu au bout de plusieurs années !), avait lieu le Jeudi saint à Rome et en Gaule ; le vendredi saint à Milan et en Espagne. Le jour de Pâques les pénitents pouvaient communier au corps et au sang du Christ.

Le carême primitif a un caractère communautaire très intense.
Chaque jour une liturgie rassemble toute la communauté des fidèles soucieuse d'accompagner les catéchumènes au baptême.
A Rome, au VII° siècles le pape lui-même préside ces assemblées.
La liturgie du carême a été très influencée comme nous venons de le voir, par le catéchuménat et le rituel de pénitence.

Au début, la durée du carême pouvait être variable d'un pays à l'autre.
Ce n'est que vers le V et VI° siècles que le carême commence le 6° dimanche avant Pâques et s'achève le Jeudi saint.

Au Moyen Age, le carême peut être considéré comme " la trêve de Dieu ".
Durant le carême on ferme les tribunaux et les théâtres.
On s'encourage à jeûner jusqu'au coucher du soleil et à participer aux assemblées liturgiques.

De nos jours, la discipline du catéchuménat, de la pénitence publique et les célébrations quotidiennes avec les catéchumènes n'existent plus.
De même la loi d'abstinence et jeûne rigoureux du début est considérablement adoucie.

Le Jeûne : définition

Jeûne : privation notable portant sur la quantité et la qualité. Loi qui s'applique à ceux qui ont 14 ans accomplis.
Abstinence :c'est le fait de ne pas consommer de viande, oeuf, laitage etc…Loi qui s'applique à tous fidèles de 21 ans jusqu'à soixante ans.

Le jeûne du Carême a pour but de nous donner soif et faim de Dieu, de sa Parole. Il n'est pas seulement un geste de pénitence, mais aussi un geste de partage, de solidarité avec les pauvres. Ce temps de carême est donc aussi un temps de rencontre.

Saint Augustin a dit : " Le jeûne et l'aumône sont les deux ailes qui soulèvent jusqu'à Dieu la prière du carême. "

Le jeûne aujourd'hui
Le jeûne est toujours de rigueur, mais s'est adouci depuis cinquante ans.
Les vendredis sont obligatoirement jours d'abstinence.
Le mercredi des cendres et le Vendredi saint sont obligatoirement jours de jeûne et abstinence.

Le temps du désert

Durant le Carême, nous méditons ce temps du désert où le peuple fit la découverte et l'expérience de la présence bienveillante de Dieu, où il connut la tentation d'abandonner et d'être abandonner de Dieu et pourtant il poursuivit sa route vers la terre promise.
Le chemin du désert est pour le peuple de Dieu jalonné de signes : murmures, révoltes, tentations ; châtiment et don de Dieu (pain, eau, Alliance, Loi).

Le désert est lieu de dépouillement et de solitude,
lieu de naissance et de renaissance de l'homme.
lieu d'épreuves, de rencontre, d'intériorité, d'intimité avec Dieu
lieu de " passage ", de la naissance du peuple élu : Israël.

Le désert est l'image symbolique de notre vie humaine privée de la vision divine depuis notre départ du paradis : Dieu invisible ici-bas... Lieu du manque, de tentation de la Foi... de doute.

D'où cette question posée par le peuple dans le désert et, que l'on peut faire nôtre aujourd'hui : " Le Seigneur est-il oui ou non parmi nous ? " livre de l Exode chapitre 17 verset 7

Au temps de Jésus, des communautés comme les Esséniens de Qumrân vivaient dans le désert.
Jean-Baptiste, homme du désert, y proclamera son message de conversion et proposera un baptême pour le pardon des péchés afin d'accueillir le Messie qui vient.

Jésus poussé par l'esprit de Dieu au désert, y revivra les étapes de son peuple. Le récit des Tentations de Jésus se trouve dans les évangiles selon saint Matthieu (chapitre 4 versets 1 à 11) et dans celui de saint Luc (chapitre 4 versets 1 à 13). L'évangéliste Marc s'en fait aussi l'écho, mais ne les développe pas.
A la différence des hébreux, Jésus surmontera les épreuves et restera fidèle à son Père et à la mission qu'il lui a confiée.
Il préféra la Parole de Dieu à la nourriture terrestre, au miracle spectaculaire la confiance et au pouvoir politique le service de Dieu et de ses frères.
Jésus ne triche ni avec l'homme, ni avec Dieu.

Le désert ne doit pas être un lieu de fuite, ou de stricte solitude. Pour les hébreux comme pour Jésus et pour nous-mêmes, il est un lieu de passage, et de préparation à notre mission de chrétien. Il doit être le moyen d'une vraie rencontre avec Dieu. La conversion est une réponse personnelle à l'amour de Dieu.

"Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle " sont les premiers mots de la prédication de Jean-Baptiste et de Jésus.
Nous pouvons donc devenir " autre " et donner un autre sens, une autre direction à notre vie.

Le Carême : le temps du silence, de la conversion, du partage

Le carême est un temps de silence :
Jésus frappe à notre porte, celle de notre cœur. Mais l'entendons-nous ?
Dieu nous murmure toujours quelque chose… mais il y a tant de bruit en nous !

Le carême un temps de conversion :
Nous entendons, mais, voulons-nous entendre ?
Tout au long du carême nous sommes invités à nous convertir, à revenir par le Christ vers Dieu et nos frères.

Le carême un temps de partage :
Tout au long du carême, nous sommes invités à prêter plus spécialement attention à nos frères à leur venir en aide, à les traiter véritablement en " prochain ".
Le jeûne auquel l'Eglise nous convie durant ce temps de carême, n'a pas pour but de nous apprendre à nous priver pour nous priver, mais à nous priver pour partager, pour donner.
Le carême est lié au temps du désert du peuple Hébreux à sa sortie d'Egypte et à celui de Jésus avant sa mission.
La liturgie du Carême y revient sans cesse, pour nous inviter à les revivre.

Comme les Hébreux, et comme Jésus on est en train de traverser le désert. Quel désert ?

A chacun de donner sa réponse et de faire le point de son exode.